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Sous la Lumière de La Révélation d'Arès : l'actualité, l'activité humaine, la pensée, le salut
 
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Combien de fois l’homme devra-t-il être abreuvé de leçons douces ou cruelles avant de comprendre - La Révélation d'Arès 30/3-4 - ?

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6 août 1945: HIROSHIMA
Plus que le désarmement atomique, c'est au désarmement du mal, tout court, qu'il faut travailler.
Un seul moyen possible : la pénitence, dit La Révélation d'Arès.

La pénitence est le seul
ANTI-HIROSHIMA

     

La violence est absurde. La bombe atomique est l'absurde extrême d'une violence extrême. Le créateur la parabolise comme un feu qui efface la mer comme de la paille, c.­à­d. un acte d'absolue stupidité. C'est pourquoi l'acte inverse d'intelligence absolue, la pénitence, doit lui répondre sans tarder :
Le feu lourd tombe, le bec de fer sous la mer. Le feu vanne la mer
comme la paille ; il essuie la mer comme la sueur.

Seul mon souffle éteint le feu.
(Toi le pénitent) tu as mon souffle (Rév d'Arès XII/8-10)

 
     

Qui souffle le vent récolte la tempête (vieux dicton).
Qu'on ne s'indigne pas si Frère de l'Aube commence par présenter les choses à l'envers des priorités de commisération devenues habituelles depuis 60 ans :
Le 6 août 2005, à Amsterdam, une cérémonie du souvenir réunit des antinucléaires. Ils se recueillent dans un profond silence après le discours tragique et exalté de leur présidente contre l'horreur d'Hiroshima et de Nagasaki. Passées les trois minutes de silence, un vieil Américain de passage se hisse sur l'estrade, s'empare du micro et dit dans un bon néerlandais :
« Je respecte votre indignation, mais permettez-moi de compléter votre discours : Pourquoi ne vous indignez-vous pas contre ceux qui ont déclenché la guerre, les Japonais ? Contre la lâche attaque surprise du Japon sur Pearl Harbor, qui tua des milliers d'Américains, un beau dimanche, sans déclaration de guerre ? Contre le traitement inhumain infligé par les Japonais aux Américains faits prisonniers sur tous les territoires conquis ? Ils sont morts par milliers dans les camps nippons barbares (J'en étais) ? Contre la prostitution à laquelle l'armée japonaise força les femmes coréennes les plus honorables ? Contre les centaines de milliers de civils chinois, je dis bien : centaines de milliers, massacrés à Nankin par l'armée japonaise, la plupart à la baïonnette ? J'arrête la liste, qui serait longue. Pourquoi ne vous félicitez-vous pas de ce que les États Unis d'Amérique par la bombe atomique purent stopper les souffrances et massacres perpétrés par le Japon ? J'ajoute ceci : Savez-vous que l'état-major US avait prévu que près d'un million d'Américains mourraient en débarquant et combattant sur le sol même du Japon alors fanatisé ? Pourquoi seraient-ils morts pour arrêter une guerre qu'ils n'avaient pas voulue ? »
C'est l'amour, le pardon, la paix, la liberté absolue rendue aux prisonniers de la politique et de la religion, l'intelligence spirituelle rendue aux prisonniers de la culture, qu'il faut installer dans les cours. La guerre disparaîtra alors d'elle-même comme un mal parmi les autres maux.
La Révélation d'Arès incite chaque homme à devenir pénitent. Pénitent non par obéissance à une loi, qui d'ailleurs n'aurait pas plus de chances d'être respectée que la loi qui, votée sous l'influence des protestants baptistes, avait imposé la prohibition de l'alcool aux USA (1919-1933). Pénitent volontaire, par une recherche individuelle, consentie et continue de l'amour, du courage de pardonner toute offense, de l'effort de toujours faire la paix, de rechercher l'intelligence et la liberté spirituelles en toutes circonstances. C'est ainsi et seulement ainsi que l'homme retrouvera peu à peu l'image et ressemblance du créateur (Genèse 1/27) et, par ce fait, les attributs - ou qualités - du Père. Notamment l'attribut de la grâce qui sauve et qui peut même parfois sauver dès ce monde - Jésus, qui fit tant de miracles, en fit la plus belle démonstration (Rév d'Arès 2/11-13) -. L'attribut du souffle, qui peut éteindre le feu de la guerre.
C'est ainsi et seulement ainsi que le monde changera (Rév d'Arès 28/7) pour le bonheur de tous. Le créateur rappelle que les évangiles, mais aussi Isaïe (Iyëchayë, Rév d'Arès XLII/22) et Zarathoustra (Sarsouchtratme, XVIII/3), respectivement 2.000 ans, 2.700 ans et 3.600 ans avant la parole d'Arès, n'avaient rien dit d'autre (Rév d'Arès 30/1). D'où la parfaite légitimité du titre que le frère Michel donna au message de Jésus apparu à Arès en 1974 : L'Évangile Donné à Arès.



 

Vaincre la malÉdiction que s’est infligÉ Adam.

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Zomm sur l'imageContrairement à ce qu'avaient espéré les Américains, la bombe d'Hiroshima n'entraîna pas la capitulation du Japon. Les Américains durent enfoncer le clou en larguant une seconde bombe sur Nagasaki trois jours plus tard.

©Wikimedia Commons


Il faut vaincre la malédiction millénaire qu'Adam s'infligea à lui-même, et dont nous héritons encore à chaque génération (Rév d'Arès 2/1-5, VII/1-16). Tacite, historien romain antique évoquait déjà le cynisme cruel dans lequel l'humain est tombé : « Le propre du génie humain est de haïr ceux à qui on a fait du mal. » À peu près au même moment son homologue grec Plutarque écrivait : « Le temps des guerres n'est pas celui des règles (de sagesse). » Il voulait dire que tant que l'homme n'écouterait pas la logique, pourtant simple, de la sagesse, le mal, notamment la guerre, continuerait. Nous le voyons bien en 2005 en Israël et en Palestine, en Tchétchénie, en Afghanistan, en Iraq, au Kashmir, etc. Les propos antiques de Tacite et Plutarque gardent leur exactitude mille neuf cents ans plus tard.
Sourds aux avertissements prémonitoires de l'amiral Yamamoto lui-même, le commandant de la flotte nippone : « Attention, vous allez réveiller un géant endormi ! Si les Américains tiennent un an, ils auront eu le temps de se forger les armes pour nous vaincre », les Japonais attaquent sans déclaration de guerre la base de Pearl Harbor (Hawaï, 7 décembre 1941). Ayant causé ce mal aux Américains stupéfaits, les Japonais se mettent à les haïr fanatiquement, exactement comme Tacite l'avait observé dix-neuf siècles auparavant. Contraignant l'Amérique à se défendre, ils la dispensent ainsi de tout souci d'humaniser la guerre, si tant est qu'il puisse exister une guerre humanisée. Rien n'empêchait alors les Américains de fabriquer une arme stratégique d'une puissance si phénoménale qu'on l'appela l'arme absolue, capable d'essuyer la mer comme de la sueur (Rév d'Arès XII/8) : la bombe atomique, pour en finir avec une guerre qu'ils n'avaient pas recherchée et qui avait déjà tué tant des leurs.
Quand à l'horreur de la bombe atomique, qui voit vraiment une différence entre mourir sous le feu nucléaire d'Hiroshima et mourir les membres arrachés par des bombes classiques à Dresde (ville allemande rasée, février 1945), ou dans l'horrible douleur d'une baïonnette dans le ventre à Nankin, ou brûlé vif par un lance-flamme sur le front, ou jeté dans l'épouvante pour s'écraser dans la rue du cinquantième étage du World Trade Center (New York, 2001) ? Quelle différence entre une guerre quelconque et celle menée par des terroristes à Londres en août 2005, ou celle de la guérilla en Afghanistan et en Irak, pays apparemment sans responsabilité directe dans les attaques terroristes aux USA, en Espagne, en Grande Bretagne ? Pour les rescapés, ceux qui en sortent souffrants, mutilés, ruinés, aucune différence. Y aurait-il des souffrances tolérables et d'autres intolérables ?
On a reproché aux Américains de ne pas avoir prévenu les Japonais qu'une bombe atomique serait larguée sur le Japon, s'ils n'acceptaient pas un armistice. Comme si une guerre, que les Japonais voulait jusqu'au-boutiste, était un match de catch où l'arbitre bonnit des avertissements et susurre des conseils aux adversaires sur le ring. La preuve en fut que, contrairement à ce qu'avaient espéré les Américains, la bombe d'Hiroshima, 6 août 1945, n'entraîna pas la capitulation du Japon. Les Américains durent enfoncer le clou en larguant une seconde bombe sur Nagasaki trois jours plus tard, le 9 août. Malgré cela, l'état major nippon, les traîne-sabres du soleil levant, se refusa à capituler, « préférant le suicide au déshonneur ». C'est l'empereur Hirohito qui alors reprit l'initiative et qui imposa à l'armée japonaise d'accepter l'armistice.

 

 
Pourquoi la raison ne peut-elle naÎtre que d’horreur et de souffrance ?

 

Combien de fois l’homme devra-t-il être abreuvé de leçons douces ou cruelles avant de comprendre (Rév d’Arès 30/3-4) ?
Morio Iwata : Se trouvait à 2.400 mètres de l’explosion à Hiroshima. Il perdit toute sa famille, perte dont il souffrit tellement qu’il ne se maria jamais. Un actif militant de la paix au Japon.
Iroko Konishi : 1600 mètres de l’explosion. Se souvient du bourdonnement sourd d’un bombardier approchant, de l’effroyable explosion, puis des hurlements aigus des brûlés. Effroyablement brûlée elle-même, elle dit : « Ma mère me mit au monde deux fois. Le seconde fois en m’encourageant à vivre. » Une activiste de la paix.
Toru Mitoya : 1.900 mètres de l’explosion. Au lycée quand le vrombissement du bombardier fut perçu. Ses camarades se précipitèrent aux fenêtres de la classe pour voir l’avion. Il les vit incinérés sur place, réduits en cendre debout, quand la bombe explosa. Par chance il avait été appelé au tableau, le mur de la classe l’abrita de la fournaise. Il n’oublierait jamais ce moment d’horreur. Activiste de la paix.
Yuji Egusa : 600 mètres seulement de l’explosion. Pendant des décennies resta silencieux sur ce qu’il vit et subit ce jour-là. Aveuglé par l’éclat de la bombe il y a 60 ans, il parle un peu maintenant, disant : « Je vis le diable, et maintenant j’ai un œil de verre. »
D’autres survivants témoignent de même. Tous cultivent depuis ce jour fatidique une horreur absolue de la guerre.

 

 
 


Le vrai danger de la bombe atomique : son absurditÉ, comble de l’absurde violence.

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L'homme doit reprendre le contrôle de son existence, mais pas seulement le contrôle de l'arme atomique ou des mines antipersonnel.

 

Il est dit et redit que le bienfait de l’armement atomique, dont sont pourvues quelques grandes nations, a été de faire si peur qu’il s’est changé en facteur de paix. Ne nous laissons pas trop tenter par cette contradiction. La paix ne peut pas être engendrée par la peur, parce que la paix est dans l’âme et/ou dans le cœur, elle n’est pas dans l’absence de vacarme et de morts — En prison non plus il n’y a ni vacarme ni morts, mais la paix (Rév d’Arès 13/6) ?—. Ceux qui ne comprennent pas que notre paix a l’écorce mince (Rév d’Arès XXV/11), c.­à­d. n’est qu’apparente, ceux-là qui sont innombrables et qui se réclament de la raison, sont tombés très bas dans l’animalité ou la déshumanisation. La mission des Pèlerins d’Arès consiste à le leur faire comprendre.
La guerre n’a pas disparu. Elle s’est éparpillée. Elle s’est éparpillée pour ne plus jamais présenter de terrain trop grand et trop vulnérable, une cible qui tenterait quelques généraux de faire des super-Hiroshima et des super-Nagasaki. Des désolations aujourd’hui multipliées par trente, cent ou mille. D’ailleurs même les puissants n’y tiennent pas, parce que de tels désastres anéantiraient les structures étatiques et leurs polices. Cet anéantissement, les puissances du monde le craignent plus que la bombe atomique en soi, car les états et leurs polices ont besoin d’exister, non parce que leur existence est intelligente (Rév d’Arès 26/5), mais parce qu’ils représentent le pouvoir même et que la politique et la religion (grand-mère de la politique) aiment et veulent le pouvoir, sans quoi elles n’existent pas.
L’observation des faits nie la paix. Certes, en France il n’y a pas de guerre — si c’est ce qu’on appelle paix —, mais pour combien de temps ? La guerre n’a jamais cessé dans le monde. Voyez l’Afrique, elle est, pour 50% à feu et à sang. Voyez le Moyen Orient. Voyez autour du Caucase (Tchétchénie, etc.). Voyez l’Amérique du Sud. Bref, voyez partout et même au cinéma où pharamineux est le nombre de films mettant en scène sa plus grande vedette, Imperator Violence, sous tous ses biceps surgonflés, sabres infrarouges, chocs de bronze, et déguisements sexy mâles ou femelles.
La Révélation d’Arès montre à qui sait la lire combien absurdes sont la vie, la plupart des activités et même une partie de l’art, que s’est donné l’homme sur terre — C’est un des points de parenté avec l’existentialisme de Sartre, bien que celui-ci fût athée —. De là le verset central, sur lequel on revient sans cesse, de la parole d’Arès : La vérité, c’est que le monde doit changer (28/7). Autrement dit, l’homme doit reprendre le contrôle de son existence, mais pas seulement le contrôle de l’arme atomique ou des mines antipersonnel — Sous quel champignon atomique brûlent ou sur quelles mines sautent les 60.000 suicidés annuels de France, pour ne parler que d’eux ? —. Analysez les actes de votre vie moderne et vous verrez de quoi vous allez mourir. Combien de ces actes sont-ils d’une richesse vivifiante et rédemptrice ? Très peu. Vous passez 90% de votre temps à remplir des « obligations » qui ne donnent pas de sens véritablement humain à votre existence ; elles ne donnent de sens qu’à l’existence de la politique, qui suce votre substance comme la religion et la culture la sucent depuis des millénaires. Or, ce qui n’a de sens que pour quelques chefs n’a pas de sens du tout — De là le suprême conseil : Tu ne seras le chef de personne (Rév d’Arès 16/1) —. Ce qui n’a pas de sens est absurde.

 

 
 
La vraie bombe atomique, c’est votre existence mÊme.

 

Ainsi, la vraie bombe atomique, c’est l’existence qu’on vous a faite et que vous avez acceptée en croyant, puisqu’on vous l’a appris dès l’école, qu’elle est la seule possible. C’est elle la bombe atomique qui a transformé, fondue comme le bronze des cloches et des gongs d’Hiroshima, votre belle et libre personne humaine en une persona sociale. Sociale et démocratique, le qualificatif sacramentel qui vous piège, parce que, si vous le rejetez en doute, vous faites de vous le dernier des barbares ou des salauds. Cette bombe atomique-là ne détruit pas vos cellules biologiques, mais elle détruit votre existence dans ce qu’elle a de plus beau et profond. Elle a détruit votre Vie. La Vie que vous appelle à retrouver le créateur (Rév d’Arès 24/3-5). C’est peut-être ce que, depuis 60 ans, pensent au fond d’eux-mêmes — pensée que taisent les media, au service du « penser correct » — les rescapés des bombes d’Hiroshima et Nagasaki. À savoir que leurs terribles épreuves leur ont révélé, par le deuil, la souffrance et la mort, la vraie richesse de l’humanité. L’homme est un Dieu potentiel (Rév d’Arès 2/11-15) fait pour le bonheur libre, libre du harnais du siècle (10/10), fait pour la fête, le parfum, le son des flûtes et des trompettes, la joie, la parure d’une vie (Rév d’Arès 30/11) qui n’est pas celle qu’on vous affirme être la seule possible. Oui, vous êtes un dieu qu’on empêche de s’épanouir au nom d’une raison que se sont donné les pouvoirs dominants comme ils se sont donné des polices, des tribunaux, des armées et la bombe atomique.

 

 
 
L’arme atomique ou la philosophie du rien. Une seule rÉalitÉ prÉoccupante : l’homme.

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Tout ce qui n'est pas amour, même la charité, même l'humanitaire, conduit à la dérive du désir de secourir et d'aider dans les courants incertains des velléités humaines, que seule la volonté de pénitence pourra stopper.


 

La bombe atomique dans ses silos n’a pas plus de sens en soi que dans un placard n’en a un balai, avec le manche duquel on peut toujours vous fendre le crâne. Elle a eu son utilité fugitive deux jours, les 6 et 9 août 1945, dans un moment tragique de l’histoire, mais allez à Hiroshima et Nagasaki, ces villes revivent, les morts y ont été remplacés, depuis longtemps. La philosophie de la bombe, si l’on tient à lui en donner une, est une philosophie du rien, au mieux une philosophie du pas grand chose.
Le rapport de force du possesseur de la bombe avec les autres se réduit, de même, à rien ou à pas grand chose. La force de l’hyperislamisme — El Qaéda n’est autre qu’un état d’esprit, de là sa description comme « nébuleuse » — qui a perpétré l’attentat du 11 septembre 2001 parmi d’autres actes d’une guerre éparpillée en petits coups pour ne pas offrir de surface à une «arme absolue », comme déjà dit, c’est tout simplement d’avoir compris qu’en remplaçant le grand champ de bataille classique par une multitude de petits champs clos, on n’offre aucune prise à la bombe de ceux qui se vantent tellement d’être les grands gendarmes du monde. La bombe atomique a surtout eu pour effet de faire germer des idées et des méthodes qui permettent de la contourner sans renoncement à la violence, à la guerre, à la haine, etc. La bombe atomique n’est rien en soi et, au fond, n’a pas fait grand chose.
D’ailleurs, voyez les dégâts faits le 30 août par l’ouragan Katrina passé sur Nouvelle Orléans, Louisiane. La bombe atomique d’Hiroshima, disent certains experts, n’était qu’un pétard à côté. Voilà qui nous rappelle à la puissance très relative de l’arsenal atomique face à des forces naturelles qui, si elles se déchaînent — rappelez-vous le tsunami de Noël 2004 — peuvent remettre beaucoup, vraiment beaucoup plus de choses en question.
Dans ce monde dangereux où nous vivons La Révélation d’Arès rappelle qu’il n’y a qu’une seule réalité préoccupante : l’homme ! Sa vie est devenue depuis longtemps absurde. Il faut en sortir l’homme. D’où l’engagement de tous ceux, croyants ou incroyants, de gauche ou de droite, qui se sont réellement, sincèrement, inquiétés de l’homme. D’où la très haute valeur de l’engagement envers les malheureux, parmi lesquels les inconscients sont certainement plus préoccupants que les démunis.
Ceux qui ne font pas la minute de silence en mémoire d’Hiroshima ne sont pas de grands sacrilèges. Hiroshima n’a été qu’une quantité au milieu des innombrables quantités qui, ajoutées depuis des millénaires, forment l’addition fantastique des massacres et destructions de l’homme et des biens de l’homme par l’homme depuis qu’Adam choisit de vivre dans ce mélange étrange de bien et de mal qu’est notre société pécheresse (Rév d’Arès 2/1-5). C’est la pénitence — le refus de faire le mal, la volonté de faire le bien —, qui forme la seule récusation assez forte pour effacer tout ce qui nous a précédé, l’énorme flot du mal, qui nous noie encore, ainsi que son gardien, au reste souvent inconscient : le système.
Tout ce qui n’est pas amour, même la charité, même l’humanitaire, conduit à la dérive du désir de secourir et d’aider dans les courants incertains des velléités humaines, que seule la volonté de pénitence pourra stopper. La guerre et parmi tous les instruments de la guerre, l’arme atomique comme les autres — l’arme qui a tué le doux frère Roger à Taizé un jour d’août 2005 n’était qu’un couteau, mais quiconque tue un homme de bien tue le bien, c’est une question énorme — ne disparaîtront que par la volonté de pénitence, qui génère l’amour, le pardon, la paix, la liberté, l’intelligence.
La bombe atomique, elle, n’est que la hallebarde — vous savez cette arme qui ne sert à rien, mais qui fait très bien dans les salles du trône, surtout bien astiquée —, la hallebarde de l’ordre. De l’ordre des puissances terrestres, cela s’entend. La citer suffit peut-être à faire comprendre pourquoi le créateur nous pousse à la liberté absolue (Rév d’Arès 10/10), disons, au désordre absolu, vu sous son jour de lumière. L’absurde, c’est l’ordre, ce n’est pas le désordre. D’où l’absurde le l’arme atomique, son incapacité à décider de l’avenir. Homme, c’est dans ton cœur, nulle part ailleurs, que sera décidé l’avenir du monde.

 

 
 
Retour À la physique quelques instants : Comment fonctionne une bombe atomique.

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Zomm sur l'image La fission - cassure - des noyaux d'atome d'un kilo d'uranium-235 libère une force destructrice équivalente à l'explosion de 17.000 tonnes d'explosif classique ou TNT.

 

Pour comprendre, fermez les yeux et imaginez que la matière, n’importe quelle matière d’apparence compacte (exemple un métal) ou uniforme (exemple l’air ou l’eau), n’est en réalité qu’un amas d’atomes, comme un sac de bonbons un amas de bonbons. Chaque atome est surtout composé de vide, comme chaque bonbon est surtout composé de sucre. Dans le vide de chaque atome on trouve un noyau fait de particules — protons et neutrons environnés d’un nuage d’électrons — comme dans le sucre de chaque bonbon se trouvent du fruit, du parfum, un conservateur, etc. Un atome est un amas de choses, semblable en tout petit à l’amas de choses dans le ciel si grand — astres (Rév d’Arès 31/8), étoiles ou soleils (Rév d’Arès II/2, XVII/13, XXII/12, etc.), fumées (XVII/13), rayons, etc. — en équilibre dans le vide. Il y a des atomes très simples, d’autres très compliqués — nombre très variable de neutrons et protons formant le noyau —, plus ou moins lourds selon la matière. De même, selon la recette ou la marque du bonbon, celui-ci change de goût, est très bon ou pas très fameux, etc.
Les atomes sont les plus petits éléments de la matière, mais pas les plus petits éléments un point c’est tout ; ce sont les plus petits éléments qu’on puisse retirer de la matière sans provoquer de phénomènes physiques bizarres (électricité) ou indésirables, parfois catastrophiques (explosion atomique). De même, retirez un seul bonbon du sac et sucez-le, rien de mauvais ne se passe, au pire vous pouvez ne pas l’aimer, mais videz tous les bonbons du sac dans votre bouche, cassez les entre vos dents et avalez l’ensemble, bonjour les dégâts digestifs ! L’explosion atomique provient aussi d’une cassure en chaîne des noyaux d’atomes d’une matière fissile — uranium-235 ou plutonium -239 — choisie pour provoquer une affreuse explosion, autrement plus terrible qu’une indigestion carabinée. On peut dire les choses autrement : L’atome est le plus petit élément d’une matière qui garde les caractéristiques physico-chimiques de cette matière tant qu’on ne le brise pas. Une fois l’atome brisé, c’est l’immédiat chaos matériel, la matière disparaît dans un incroyable dégagement d’énergie : explosion, fournaise, etc. Mais qu’est-ce qui dans la bombe atomique joue le rôle des dents qui broient les bonbons ? Simplement un explosif qui, en éclatant au moment programmé, envoie ses propres neutrons contre le métal fissile, placée tout à côté, et commence à en briser les atomes ou, si vous préférez, à la faire s’autodisloquer et disparaître dans une boule de feu. La température est telle qu’elle provoque un formidable mouvement d’air qui aspire les poussières, la terre, le sable, des matériaux et myriades de petites choses au sol et les projette dans l’atmosphère. C’est le fameux champignon atomique.
La fission — cassure — des noyaux d’atome d’un kilo d’uranium-235 libère une force destructrice équivalente à l’explosion de 17.000 tonnes d’explosif classique ou TNT. La bombe d’Hiroshima équivalait à celle de 15.000 tonnes de TNT, dévasta 10 km2 au sol, tua sur le coup 66.000 personnes et en blessa (mutilant, brûlant, irradiant) 69.000. La bombe de Nagasaki, plus puissante, équivalait à 21.000 tonnes de TNT, tua net 39.000 personnes et en blessa 25.000, moins qu’à Hiroshima, parce que la ville était plus petite et répartie de façon différente.
Il y a, ça va sans dire, de grandes différences entre le processus de réaction en chaîne de l’uranium ou du plutonium d’une bombe atomique et le broyage des bonbons entre les dents. Notamment, les neutrons qu’envoie l’explosif contre le métal fissile ne font qu’amorcer le processus, qui ensuite se poursuit de lui-même, chaque atome d’uranium ou de plutonium brisé envoyant ses particules contre les atomes voisins, qui à leur tour envoient leurs particules contre les atomes voisins et ainsi de suite. C’est la réaction en chaîne, dont la vitesse est fantastique, pour ainsi dire instantanée. D’où la formation d’une boule de feu et sa chaleur tout aussi fantastiques, le dégagement de rayons gamma, etc. — « J’ai vu le diable et maintenant j’ai un œil de verre. ».
Physiquement, l’explosif qui amorce le processus a la forme d’un tube qui enveloppe l’uranium ou le plutonium (+ ou – 1 kilo dans les bombes d’Hiroshima et Nagasaki), lequel à la forme d’un barreau de métal rond. L’explosif peut avoir aussi la forme d’une sphère creuse enveloppant le métal fissile sous la forme d’une sphère pleine plus petite. L’ensemble est monté dans une coque métallique en forme de bombe à ailettes ou d’obus avec un système de mise à feu de l’explosif. Il existe d’autres systèmes d’amorçage par implosion. Passons.

 

 
 


C’est l’homme, non la bombe atomique ni l’histoire tragique d’Hiroshima, qui dÉcidera de l’avenir, mais quel homme ?

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C'est l'homme de foi double : foi en Dieu et foi en l'homme, tout simplement, sans armes, avec ses bras, son cour, son âme, qui charpentera le vaisseau de l'avenir..

 

Pour l’heure, la grande pensée de La Révélation d’Arès est active, mais peu perceptible — seuls quelques milliers d’humains s’essaient à une pénitence et à une moisson d’autres pénitents, qu’on pourrait qualifier de laboratoire —, et le restera tant qu’elle n’entrera pas dans une grande réaction en chaîne. Leur activité encore faible fait voir les Pèlerins d’Arès comme une petite troupe d’utopistes. D’iconoclastes aussi, ce qu’ils sont face à l’image de l’arme atomique et de multiples « valeurs » et opinions que le monde se fait. Ils ne paraissent pas sortir du monde des idées comme la bombe atomique avant son premier test à Alamogordo, Nouveau Mexique (16 juillet 1945) n’était pas sortie des fiches de calcul. Ce non-conformisme vaut au mouvement arésien d’être écarté de l’establishment et des grands media et livré à cette inquisition de bas étage que forment les organismes antisecte et leurs séides. Mais si l’avanie, que le système inflige aux Pèlerins d’Arès ou laisse ses chiens noirs leur infliger (Rév d’Arès XLIII/11, XLV/1), n’est pas en soi la preuve que La Révélation d’Arès a raison, elle suggère que le système voit bien dans ce livre la possible raison redevenue vivante, qui, comme une bombe atomique au silo, pourrait bien un jour dégager sa boule de feu (Rév d’Arès XLI/7, XLIII/14, XLVIII/9), sa chaleur de foi dans les cœurs humains. Mais attention ! Une chaleur de forge, constructive, pour refaire un monde (Rév d’Arès 28/7), mais non la chaleur destructrice et brève d’arme atomique.
Non, ce n’est pas la bombe atomique, actuel haut symbole de la puissance technologique, qui décidera de l’avenir. Nous avons démontré que l’hyperislamisme l’a compris de son côté, mais en a conclu, hélas, qu’il fallait tuer. Les Pèlerins d’Arès, ont inversement compris que seuls l’amour, le pardon, la paix, la liberté et l’intelligence spirituelles, vaincront le mal. C’est l’homme de foi double : foi en Dieu et foi en l’homme, tout simplement, sans armes, avec ses bras, son cœur, son âme, qui charpentera le vaisseau de l’avenir (Rév d’Arès ch. 17 et 18). Mais quelle sorte d’homme ?
L’homme créé dont parle la Genèse ? Il n’existe plus depuis qu’Adam renonça à Éden (Rév d’Arès 2/1-5), remplacé par le pécheur, qui est justement l’inventeur de la bombe atomique qui tue. L’homme de la rue ? Mais c’est le frère de l’inventeur de la bombe qui tue, c’est Oppenheimer multiplé par des milliards. L’homme religieux ? Le religieux, quand il n’est pas aussi un humanitaire et un agent de concorde, n’est que du vent. (Rév d’Arès XXIX/4). L’homme politique ? Le politicien n’est qu’un religieux sans Dieu. L’homme savant ? Quel savant a jamais fait une découverte qui aurait radicalement changé le parcours du pécheur ? Aucun homme, pour l’heure, n’est en mesure de décider de l’avenir du monde. Ou plutôt n’importe quel homme peut en décider, s’il le veut et si, le voulant, il entre en pénitence et par là peu à peu revienne à l’homme créé dont parle la Genèse. Le cercle se refermera alors et ce sera le Jour (Rév 40/4).
Après avoir été détruit par la bombe atomique lente, qu’est le système millénaire, le pénitent deviendra à son tour la bombe atomique du bien, qui vaincra le mal.
L’anti-Hiroshima.
Voilà la symbolique de l’événement tragique du 6 août 1945.

Michel Potay dit Frère Michel
témoin de La Révélation d’Arès, fondateur naturel des Pèlerins d’Arès

 

 
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