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Sous la Lumière de La Révélation d'Arès : l'actualité, l'activité humaine, la pensée, le salut
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L’observation des bienfaits de la foi sur la maladie remonte aux temps immémoriaux où l’humanité, choisissant de ne plus vivre en Éden, commença de subir les plaies de Job et la fosse (la maladie et la mort) - La Révélation d’Arès 2/1.
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Prier pour guérir

La prière pour les malades n’est pas rejetée au placard des superstitions par toutes les sociétés scientifiques. Dans divers pays les effets constatés de la prière sur la maladie sont étudiés sérieusement.



     


 

 

 

 

 

 

 

Prier pour guérir
Srce : Stock.XCHNG

 

 

 

 

 

 

 

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Prier pour guérir
Srce : Stock.XCHNG

En ce moment, dans plusieurs pays structurellement matérialistes — sauf en France, semble-t-il — des études officieuses, certaines même officielles, sont faites sur l’effet qu’ajoute la prière aux effets des traitements médicaux.
Recherche d’arguments pour décourager la « superstition » d’une société encore trop peu convaincue des bienfaits du seul matérialisme médical ?
Aveu indirect d’une science dont les traitements souvent insuffisants ont grand besoin d’adjuvants non médicaux ?
Difficile de répondre à ces questions, liées à des raisons inverses mais toujours mêlées dans des milliards de têtes en quête incessante de vérité absolue, qu’elles ne trouvent nulle part, ni dans la science, ni dans la religion, ni dans les lois, mais peut-être dans leurs rêves.
L’observation des bienfaits de la foi sur la maladie remonte aux temps immémoriaux où l’humanité, choisissant de ne plus vivre en Éden, commença de subir les plaies de Job et la fosse (la maladie et la mort) (Révélation d’Arès 2/1). Qu’aux siècles de la médecine rudimentaire et empirique les médecins aient laissé et même encouragé les malades à rechercher un secours surnaturel se comprend. Cependant, la curiosité positive ou négative des médecins pour l’efficacité de la prière sur la guérison n’allait pas disparaître avec la science moderne. L’intérêt porté à l’espérance —et, par réaction, le déni de son utilité —a été récemment relancé par la publication, en 2001, de chercheurs américains, qui avaient comparé chez les femmes stériles en quête de fertilité celles qui priaient et celles qui ne priaient pas. Ces chercheurs découvrirent que celles qui priaient avaient deux fois plus de chances de guérir de leur stérilité. Un peu plus tard, l’un de ces chercheurs insinua que l’étude n’avait pas été exempte d’arrière pensées religieuses. Une enquête scientifique s’ensuivit, qui ne put pas prouver l’existence de telles arrière pensées, mais la polémique était relancée.
Faut-il distinguer la prière personnelle du souffrant pour sa guérison de la prière d’intercession dite par d’autres ? Aux États Unis c’est l’efficacité de la prière d’intercession — par exemple les prières spécifiques pour les malades dites dans les églises pentecôtistes — qui semble intéresser la majorité des observateurs. Ailleurs, en Allemagne ou Israël notamment, c’est le contraire. Ce distinguo n’est pas essentiel, si l’on s’en tient à l’esprit de La Révélation d’Arès. Textuellement, concernant les malades, La Révélation d’Arès ne prescrit que l’imposition des mains (16/8). Contextuellement, on peut déduire de son étude générale que, si un résultat heureux a été précédé ou accompagné de prière, ce n’est pas celle-ci, comme supplication, qui agit, mais la force spirituelle (36/13) du ou des priant(s). Ceci indépendamment de ceux qui supplient : le malade et/ou d’autres personnes, et indépendamment du thaumaturge supplié : Dieu, un saint, un ange, etc. — Il est d’ailleurs vivement déconseillé de prier d’autres que Dieu (33/35, 39/4), ce qui indique au passage qu’une supplication ou autre forme d’appel à Dieu n’est pas illégitime, même si elle ne sert à rien, car votre Père sait ce dont vous avez besoin avant que vous le demandiez (Matthieu 6/8).
Donc, le résultat heureux vient en fait de la force spirituelle résultant de la pénitence (Rév. d’Arès, multiples références) du malade et/ou de ceux qui prient avec lui. La pénitence dans La Révélation d’Arès n’est pas le regret ou l’expiation de ses fautes, c’est la volonté active de ne pas faire le mal et ne faire que le bien. La pénitence est cette tension vers l’accomplissement ou l’ascension spirituels dont la prescription domine la Parole d’Arès, et même la Parole tout court, si l’on en lit attentivement tous les livres (10/9). Or, tous les hommes qui prient, quelle que soit leur religion ou leur façon de prier, et même les humanistes qui ne prient pas (superbe panégyrique de tous les hommes en ascension : 25/6), mais qui s’efforcent d’être bons, sont consciemment ou inconsciemment en état de tension vers le Bien ; ils sont par conséquent et sans le savoir en état de pénitence. Leur effet bénéfique sur toute forme de mal se fait ipso facto. Notons que chez le Pèlerin d’Arès non seulement la pénitence est un état toujours conscient, mais elle est la caractéristique, la raison même, de sa foi : évoluer vers le Bien.
Et la prière, en tant que récitation, dans tout ça ? La prière n’est autre que la piété (35/6) qui rappelle, stimule, inspire plus ou moins inconsciemment à tous les croyants, et consciemment au Pèlerin d’Arès — dont l’axe de foi n’est pas une doctrine, mais la conscience —, la nécessité de mettre ses pas dans les Pas du Créateur (2/12), chemin intérieur qui produit la force agissante. Comme nous l’avons vu, c’est cette force, et non la prière qui l’inspire, qui rayonne sur le malade, et en même temps sur tous les malades. Oui, sur tous les malades et voilà pourquoi : De même que le péché : mensonge, violence, égoïsme, vice, etc., ne fait pas de tort qu’au pécheur et/ou à sa victime directe, mais a des retombées nocives sur toute l’humanité, la force spirituelle ne fait pas de bien qu’à son destinataire, mais a des retombées heureuses sur toute l’humanité — Toute l’humanité qu’un vrai pénitent aime sans distinction de personnes —. Cette retombée globale de la force spirituelle, que stimule et inspire la piété, explique pourquoi chez les Pèlerins d’Arès on dit « prier avec… » plus souvent que « prier pour… » un malade, un malheureux quelconque, etc.
Ce détour par la vie spirituelle étant fait, revenons à l’actualité. Dans tous les pays où l’efficacité de la prière pour les malades est étudiée par des organismes de recherche financés par l’impôt, il ne manque pas de rationalistes pour dénoncer ce « gaspillage ». Mais ces rationalistes enragés pèchent par préjugé autant que ceux inconditionnellement béats devant la prière. Les scientifiques dépassionnés, eux, savent que l’étude d’un remède, de quelle que nature qu’elle soit, matérielle ou immatérielle — pourquoi pas la prière, si ses effets heureux sont évidents ? —, ne vaut que par ses résultats. Un chercheur israëlien remarque « qu’on commence seulement à comprendre le fonctionnement de l’aspirine et qu’on n’a encore que des hypothèses sur celui de certains antidépresseurs ou anesthésiques, » et ajoute : « Dans ces conditions, qui pourrait affirmer que la prière, dont les effets n’ont jamais été systématiquement étudiés, agit ou n’agit pas ? »
En étudiant les effets de la prière sur la guérison certains chercheurs ont établi des statistiques non inintéressantes. Notamment, plus de 50% des croyants dans le monde, toutes religions confondues, prient pour être libérés de maux de toutes sortes, avant de prier par pure foi. Ceci en dit long sur la place secondaire, voire minime, qu’occupent les dogmes et l’énorme importance qu’a l’espérance, contrepoids de l’inquiétude, dans le cœur des croyants et particulièrement des souffrants et des malheureux et de ceux qui prient pour eux. Il ne s’agit pas que du fameux « espoir qui fait vivre. » Les effets réels de l’espérance, un des moteurs de la force spirituelle, n’ont jamais été ignorés des médecins modernes, par exemple sur les maladies coronariennes. Mais comme l’espérance n’a pas sa place dans la pharmacopée — en France le fameux Vidal —, les scientifique ne savent où la classer. Aussi parlent-ils d’effet placebo à propos de l’optimisme, confiance ou espoir comme adjuvant salutaire d’un autre traitement. Il rangent de même la prière, manifestation de l’espérance, parmi les effets placebo.
Un placebo est une substance neutre : eau, craie, etc., qu’on fait passer pour un médicament afin de provoquer des effets psychologiques bénéfiques — psychosomatiques, disent les scientifiques —. Problème pour le chercheur : Un placebo pharmaceutique étant dosable, son application et l’observation de ses effets sont chiffrables, mais la prière ? Comment évaluer sa sincérité, sa ferveur, sa fréquence, sa part muette (oraison) souvent très importante ? Dans un monde où la vie biologique est de mieux en mieux connue, mais où la vie spirituelle l’est de moins en moins, même des religieux qui, sous la pression rationaliste, ont des rapports rationalisants avec la piété, ne peuvent jauger la valeur d’une prière. Chaque chercheur chiffre donc ses observations comme il peut. De cette recherche improvisée il ressort malgré tout que les malades qui prient seuls, les malades qui prient et pour qui l’on prie, et même les malades incroyants, donc impies, pour qui l’on prie, guérissent plus souvent et/ou plus vite que les autres.
L’objectivité est toujours sujette à caution sur un sujet aussi vulnérable aux préjugés. Les préjugés des croyants passionnés comme ceux des incroyants acharnés. Le bienfait de la prière n’est pourtant aujourd’hui récusé que par les rationalistes outranciers, que les seuls mots de foi et de prière mettent en garde ou en colère. S’ils sont médecins, ils attaquent parfois très durement leurs confrères « coupablement crédules ». Aux États Unis, où les médecins de campagne ne sont pas les seuls à oser parler des effets salutaires de la prière, beaucoup de grands patrons s’intéressent à la question, mais en contrepartie la polémique fait rage. Il est pourtant des domaines médicaux où la résistance au mal des personnes qui prient est particulièrement observable. La cardiologie, déjà citée — Résultats éloquents d’une étude récente, conduite par le Dr Benson sur 1.800 cardiaques —. Le sida aussi. Dans les années 80 et les premières années 90, quand la médecine était totalement démunie contre le sida, les malades qui priaient résistaient beaucoup mieux que les autres. En Afrique du Sud, pays particulièrement touché par la terrible maladie, on estima qu’un malade pieux avait trois fois et demie plus de chances de durer, voire même de s’en sortir.
La Révélation d’Arès parle assez peu de la prière. Quand elle en parle, c’est surtout comme ressourcement à la Parole du Créateur, on l’a vu, pour stimuler et inspirer la vie spirituelle. Non parce que la Parole aurait un pouvoir magique per se, mais parce que c’est d’elle par excellence que l’homme a toujours appris à se comporter avec amour, vérité,  paix, justice, force de caractère contre les épreuves de la vie, en bref, à reforger en lui l’image et ressemblance de son Créateur. Ce retour au bien, pénitence dans La Révélation d’Arès (30/10-11), se fait par l’effort d’être bon — C’est pourquoi la foi arésienne, foi d’effort, mais non foi mise dans des dogmes, dans un culte ou dans la miséricorde, n’est pas une religion —. L’homme qui s’efforce de vivre bon acquiert une capacité, parfois étonnante, de rayonnement spirituel. Cela est aussi vrai de tout incroyant qui s’oblige à un humanisme actif, fondé sur son amour du prochain. Ce type d’homme en quête permanente de bien n’est pas invulnérable au mal, mais il irradie quelque chose qui, à divers degrés, fait reculer la nocivité, la maladie, le malheur. C’est là tout le rapport qui existe avec la prière, et encore à condition que celle-ci respecte la définition que donne d’elle La Révélation d’Arès : Prononcer ma Parole pour l’accomplir, voilà la vraie piété (35/6).
Ceci dit, si l’on définit tout miracle comme une re-création, le Créateur peut toujours de son côté, et mieux que personne, accomplir un miracle. Mais ce miracle-là est rare. Le miracle passe beaucoup plus souvent par l’homme en effort d’être bon, qui est généralement un homme qui prie.

Michel Potay dit Frère Michel
témoin de La Révélation d’Arès, fondateur naturel des Pèlerins d’Arès



 
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